Frais d’inscription des étudiants étrangers : déclaration intersyndicale

Frais d’inscription des étudiants étrangers : déclaration intersyndicale

Retrouvez en cliquant ici ou sur l’image la déclaration intersyndicale contre la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers extracommunautaires.

Étudiants étrangers : Si « Bienvenue en France » ce n’est pas le titre d’un film, c’est malheureusement un plan sur les droits d’inscriptions  préparé par le ministère.

La conférence des présidents d’université (CPU) demande un moratoire sur la hausse des droits. La ministre veut rassurer les établissements.

PAS DE HAUSSE POUR LES ÉTUDIANTS qui ont commencé leurs études

La ministre revient dans son courrier sur l’ensemble des mesures du « Plan attractivité » cherchant à rassurer la communauté universitaire qui a fait part de fortes réserves ces dernières semaines, notamment sur la hausse des droits, à hauteur du tiers du coût réel (2 770 € en L et 3 770 en M et D), pour les étudiants extracommunautaires.

Mieux prendre en compte la situation des doctorants

Elle insiste aussi sur la « large capacité d’exonération » qui sera donnée aux établissements, afin de pouvoir tenir compte des « situations particulières » ou de « consolider des formations qui s’adressent très largement à un public d’étudiants issus de pays en développement ».

Ne pas privilégier une partie du monde au détriment d’une autre

Pour l’UNSA, le tri par l’argent et par nationalité c’est non !

Réfutant toute velléité de « privilégier les étudiants venus d’une partie du monde contre une autre », la ministre insiste sur la volonté de « protéger mais également renforcer » la relation singulière de la France avec le Maghreb et l’Afrique francophone. Mais le ministère oublie quand même le risque pour les personnels des universités sur qui  pèsera la responsabilité et la contrainte à l’inscription de discriminer les candidats en fonction de leur nationalité, contrairement aux principes universitaires d’inclusion et d’universalité, et suivant des critères nécessairement contestables ».

Karim Mekhneche