Le management

Le management

La nature et l’évolution constante des missions des CROUS, leurs enjeux et une obligation de résultats au quotidien confèrent au management une  importance cruciale.

L’UNSA dénonce régulièrement les faiblesses récurrentes constatées dans ce domaine au sein du réseau. Ces représentants ont à connaitre et « à traiter » de plus en plus de situations individuelles « douloureuses ».

L’UNSA prône un management humain et s’oppose avec fermeté à toutes formes de gestion par « l’affect », maladie chronique répandue dans les CROUS.

Nous portons une grande attention aux risques psychosociaux. L’UNSA reprend à son compte la définition du travail déclinée par les spécialistes. « Le travail est la différence entre ce qui est objectivement prévu et ce qui se réalise dans les faits ». Plus l’écart est important, plus le travail est intéressant, plus l’investissement de l’agent est conséquent. La résorption de cet écart nécessite des moyens en termes de temps, de matériel et de compétence. Si ces moyens sont suffisants, l’agent pourra évoluer dans une dynamique positive. L’absence de ces prés requis ne peut, à termes, que sanctionner une incapacité à atteindre les objectifs, un constat d’échec et générer une situation de réelle souffrance pouvant conduire à une forme de pathologie. L’adéquation des moyens au regard des missions constitue pour l’UNSA une véritable priorité. 

Un nombre d’emplois adapté, une formation professionnelle de qualité, une organisation des services optimale, des outils de gestion performants constituent des impératifs incontournables. L’UNSA est amenée, régulièrement, a dénoncé la « réticence » récurrente des Directeurs Généraux des CROUS à reconnaitre objectivement les difficultés rencontrées par les agents sur le terrain.  L’optimisme chronique constaté dans la communication institutionnelle ne fait qu’aggraver, au sein  du réseau des CROUS et du CNOUS,  la déconnexion entre l’encadrement supérieur et les autres personnels.

L’UNSA considère que chaque agent doit être en capacité d’être acteur de son propre changement. Force est de reconnaitre que le réseau des CROUS s’éloigne, d’années en années, de cet idéal. Enfin, il est utile de rappeler, qu’en matière de RPS, de gestion du stress, le meilleur antidote préconisé par les psychologues du travail est la « coopération ». Là encore, le  constat ne peut qu’être amer. Les services sont de plus en plus cloisonnés. Le collectif n’est pas une priorité. L’information, source de pouvoir, circule difficilement.

Pour l’UNSA, il devient urgent de redonner du sens et de l’efficacité au travail de chaque agent.