Parcoursup… suites et toujours pas fin !

Ce dispositif est venu remplacer APB –Admission Post Bac- : dans la précipitation, la confusion générale et surtout dans un climat  anxiogène  pour les élèves, les bacheliers, les parents et les personnels de l’enseignement supérieur. Certes APB était loin d’être parfait mais faire de Parcoursup l’alpha et l’oméga de l’affectation dans l’enseignement supérieur comme l’a voulu le gouvernement Philippe est exagéré !

 

Inutile de rappeler dans quel climat s’est déroulé la phase des vœux, même si dans l’ensemble la première partie de Parcoursup a donné satisfaction à une grande partie des bacheliers, il n’en demeure pas moins que fin juillet 66000 jeunes bacheliers restaient sans réponse et qu’en plein mois d’août avec la fermeture temporaire de certains services administratifs,  l’attente d’une réponse positive devient angoissante  pour 7745 candidats au 5 septembre.

 

Même si la Ministre assure qu’il reste encore quelques milliers d’entre eux à joindre, il n’en demeure pas moins que c’est encore trop qui sont sur le carreau. Certains étudiants ont eu, en revanche, « la chance » d’intégrer des structures privées ou d’obtenir gain de cause dans leur académie.

 

On constate que beaucoup de candidats ont su bien tardivement leur acceptation et que faute de moyens financiers, ils hésitent encore à accepter le vœu proposé par défaut.

 

La ministre ne peut ignorer que des classements se sont fait dans certaines universités avec des « algorithmes  maisons » compte tenu de la masse de dossiers à traiter en si peu de temps.

 

Pour l’avenir, il est nécessaire d’avoir une réflexion sur une hiérarchisation des vœux comme le suggère les organisations étudiantes ou les syndicats d’enseignants-chercheurs, afin d’éviter cette attente insupportable pour les candidats.

 

Cette option refusée par la ministre depuis des semaines devrait être retenue, en effet Mme Vidal a admis que l’on « peut réfléchir » à un moyen d’accélérer le processus de choix.

 

Cela permettra aux lycéens de l’année 2018-2019 de ne pas  se retrouver en septembre dans un « désarroi social » pour trouver un logement dans certaines grandes villes,  alors que les cours auront démarré pour certains établissements depuis quelques semaines et que la plus grande partie des logements aura trouvé preneur dès le mois de juillet.