Rencontre avec les responsables
de l’enseignement français à l’étranger

Rencontre avec les responsables
de l’enseignement français à l’étranger

Nous avons rencontré les 13 et 14 mars 2019, en délégation UNSA Éducation, Laurent Billi et Olivier Brochet respectivement responsables de la Direction générale de la mondialisation du MAE (ministère des Affaires étrangères)  et nouveau directeur de l’AEFE.

Ces entretiens ont été placés sous le sceau de la cordialité : si rien n’est décidé de l’avenir de l’agence pour l’enseignement français à l’étranger, nous avons salué chez nos interlocuteurs la volonté de maintenir l’AEFE comme la colonne vertébrale de notre dispositif de coopération éducative à l’étranger. Dans l’idéal une “recapitalisation” sur la base de moyens nouveaux serait envisagée puisque l’objectif du Président de doubler le nombre d’élèves scolarisés à l’étranger pour 2030 peut difficilement se faire à moyens constants.

Après des mois d’atermoiements et certaines tensions qui faisaient craindre une réforme au bulldozer les propos de ces responsables sont plutôt rassurants.

Les problèmes demeurent bien entendu comme notamment le plan de suppression de postes qui concerne très nettement les enseignants et qui se poursuit et le déficit de fonctionnement de l’agence qui montre un modèle à réinventer dans certaines de ses missions.

Au plan « corpo » nous avons salué la réforme qui dédouble les casquettes d’agent comptable et de secrétaire général. Nous espérons voir des créations de poste en conséquence. Nous suivrons les effets concrets de cette expérimentation comme nous avons déjà pu le faire en nous rendant en Tunisie en septembre dernier où elle était en préparation dans les établissements à gestion directe.

Nous avons en revanche pointé la gourmandise des associations de parents qui voudraient se tailler la part du lion et augmenter très nettement leur rôle dans les conseils pour être, par exemple, en position de bloquer certains projets immobiliers.

Si nous avons stigmatisé ces positions publiquement nous croyons venu maintenant l’heure du dialogue pour rapprocher les positions et éviter les tensions inutiles. À cet égard nous avons formulé à la FAPEE, principale association de parents, une demande d’audience.

Fermes sur nos valeurs de serviteurs d’un “colbertisme éducatif” à l’étranger, avec un État qui assume ses responsabilités de pilotage à la hauteur des moyens publics investis, nous croyons cependant aux vertus du dialogue pour dégager un consensus vertueux afin de bien réformer.

Affaire à suivre donc…