Requalifications, missions, métiers, revalorisation indemnitaire…
l’AENES ne peut attendre !

Requalifications, missions, métiers, revalorisation indemnitaire…
l’AENES ne peut attendre !

Lors de la signature le 12 octobre 2020, par l’UNSA Éducation et ses syndicats, de l’accord sur les rémunérations et les carrières dans l’ESR, nous avons obtenu que les personnels administratifs soient cités dans le protocole annexé à la loi de programmation de la recherche (LPR) :

« Enfin, le comité de suivi examinera par une démarche de GPEEC l’évolution de la place et du rôle de la filière administrative qui apportent un soutien et un support indispensables au bon déroulement et au développement des activités de recherche, afin de proposer au regard de l’évolution des besoins des établissements des orientations pour une complémentarité renforcée dans l’emploi des différentes filières au sein de l’ESR ».

Un an après, où en sommes-nous ?

  • Il y a eu un échange avec Mme Vidal, ministre en charge de l’enseignement supérieur pour la concrétisation du protocole,
  • La signature par l’UNSA Education et A&I UNSA le 10 septembre 2021 d’un relevé de décisions dans le cadre du Grenelle de l’éducation sur le plan pluriannuel de requalification de la filière administrative avec le ministre de l’éducation nationale.

Les axes prévus dans le relevé de décisions comme la prise en compte de l’évolution récente et à venir des missions et des métiers, la requalification des emplois de la filière et la revalorisation indemnitaire des personnels de la filière administrative nous ont conduit à rappeler à Mme Vidal l’urgence d’une démarche similaire pour l’enseignement supérieur.

Nous avons décidé de rencontrer la DGRH, commune aux deux ministères afin que nos interlocuteurs puissent entendre la parole des administratifs.

Lors d’un échange avec M. Herlicoviez, adjoint au DGRH en charge des personnels Biatss, entouré de M. Goudet et de Mme Boisliveau, A&I UNSA, par la voix de Jean-Marc Bœuf, Marie-Laure Fougère, Karim Mekhneche et Philippe Mesnier, a rappelé que l’AENES a toute sa place dans l’enseignement supérieur.

Il nous faut construire dans l’enseignement supérieur ce qui a été fait dans l’enseignement scolaire. Nous ne pouvons accepter que nos collègues soient privés de revalorisation indemnitaire. Certes nous n’ignorons pas l’autonomie de ces établissements mais les fonctionnaires d’Etat que nous sommes ne peuvent pas être « mis de côté » volontairement ou pas.

La dualité avec les fonctionnaires d’Etat que sont les ITRF de la BAP J existe même si le décret modifié de 1985 précise que ces mêmes ITRF « concourent directement à l’accomplissement des missions de recherche… et aux activités d’administration corrélatives », l’AENES est donc l’administration générale naturelle dans les établissements.

Notre dialogue avec la DGRH a permis de cerner un certain nombre de problématiques. Il y a des leviers à utiliser et il faut notamment plus de coordination entre rectorats et universités par exemple.

Nous attendons avec intérêt la réunion du comité de suivi prévu par le protocole annexé à la LPR.