Conditions de travail dans les services déconcentrés : A&I-UNSA intervient auprès du cabinet du ministre

Conditions de travail dans les services déconcentrés : A&I-UNSA intervient auprès du cabinet du ministre

Un grand nombre de personnels administratifs des services déconcentrés, épuisés et désabusés, nous alertent sur la charge de travail croissante sans moyens supplémentaires.

Causes :

  • La suppression de nombreux postes dans les années ultérieures.
  • De nouvelles politiques ministérielles qui doivent être appliquées en urgence sans réelle prise en compte des réalités du terrain.
  • Des logiciels obsolètes sources d’erreur et de perte de temps.
  • La perte d’attractivité de l’ensemble des métiers de l’Education nationale qui engendre un recrutement massif de contractuels dans une période restreinte.

Conséquences :

  • Un grand nombre de congés maladie, de « burn out ». Ceci ne concerne pas seulement les gestionnaires mais également les cadres intermédiaires, placés entre le marteau et l’enclume, qui essaient de protéger leurs collègues tout en devant rendre compte à leur hiérarchie.
  • Une fuite des personnels des services les plus surchargés vers d’autres services ou ministères, remplacés par des contractuels qui ne restent pas longtemps sur les postes car ils fuient eux aussi vers d’autres administrations qui leur proposent des emplois mieux rémunérés et des conditions de travail plus acceptables.
  • Une perte de technicité, les personnels en place sont parfois tous nouveaux.
  • Une désorganisation des services.

Les solutions proposées par A&I UNSA :

  • En urgence, pourvoir les postes restés vacants à la rentrée 2023 en augmentant les prochains recrutements par concours ;
  • Créer de nouveaux postes en masse pour étoffer les services les plus touchés et procurer ainsi aux personnels administratifs des conditions de travail acceptables ;
  • Mettre en œuvre une réelle formation des nouveaux personnels ou de l’ensemble des personnels lors de la mise en place de nouvelles procédures ou logiciels est indispensable et cela en amont et non pas dans l’urgence comme pour RenoiRH ;
  • Agir afin que la qualité et les conditions de vie au travail, priorité nationale réaffirmée par notre ministre lors de notre colloque ne demeure pas une simple pétition de principe ;
  • Prendre en compte l’expérience des personnels en charge des dossiers s’avère plus que judicieux avant l’application de toute décision politique. Les relations des agents avec leur employeur ne se font actuellement que de façon descendante ;
  • Rémunérer plus justement les contractuels, notamment par l’octroi d’un régime indemnitaire et des possibilités plus importantes d’accès à une titularisation pour ceux qui le souhaitent.
  • De manière générale, créer les conditions d’une réelle attractivité des métiers de l’administration de l’éducation nationale dont dépendent notamment les recrutements. Le travail à poursuivre à partir du relevé de décisions doit y contribuer directement.

Retrouvez l’article complet avec le détail par services