Date de publication: 11 Sep 2019 Défense, actions, revendications pour celles et ceux C, B, A qui administrent
La loi de transformation de la Fonction Publique a été votée par le parlement et publiée au J.O. le 7 août 2019.
Cette loi, l’UNSA l’a combattue avec l’ensemble des organisations syndicales. Mais, cette loi, l’UNSA a contribué à en limiter les effets néfastes en obtenant la création d’un nouveau dispositif de défense des intérêts individuels des agents : les agents pourront choisir un représentant désigné par l’organisation syndicale représentative de leur choix pour les assister dans l’exercice des recours administratifs contre les décisions qui leurs sont défavorables.
Dans ce contexte A&I UNSA, 1er syndicat représentatif de la filière administrative, mobilisera son réseau territorial de plus de 800 élu·e·s pour continuer à défendre efficacement nos collègues, notamment :
- action des commissaires paritaires sur les demandes de disponibilités ;
- action des commissaires paritaires en défense des collègues risquant une sanction disciplinaire ;
- action des commissaires paritaires en défense des collègues contestant leur entretien professionnel ;
- action du représentant syndical en défense des collègues en matière d’avancement ;
- action du représentant syndical en défense des collègues en matière de promotion ;
- action du représentant syndical en défense des collègues en matière de mobilité.
Dans ce contexte, A&I UNSA poursuivra son action en faveur de tous les collègues administratifs C, B, A exerçant dans les ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et des sports, notamment :
- à l’heure de la réorganisation territoriale de l’État et des évolutions imposées aux administrations centrales de nos ministères, il faut en finir avec les suppressions de postes et redonner aux services les moyens humains nécessaires pour répondre aux défis qui se posent au monde éducatif ;
- la réforme annoncée des retraites, contrairement à ce qui peut être lu çà et là, ne fait pas courir de risques financiers qu’aux seuls enseignants mais également aux personnels administratifs Ils·elles sont nombreux et nombreuses à l’éducation nationale, à la jeunesse, à l’enseignement supérieur et aux sports, à avoir un régime indemnitaire très nettement inférieur à celui d’autres ministères. Une véritable revalorisation indemnitaire doit être mise en œuvre tant sur le plan interministériel, qu’entre les académies et à l’intérieur des régions académiques.
L’administration du système éducatif ne saurait être arbitrairement cloisonnée entre enseignement secondaire, jeunesse, enseignement supérieur et sports. La gestion des ressources humaines au travers d’un secrétariat général commun doit être un levier dynamique pour la carrière de toutes celles et ceux qui exercent des fonctions d’administration générale et financière au sein de l’ensemble des ministères concernés.