Fusion des Rectorats :
prise de position A&I UNSA

Fusion des Rectorats :
prise de position A&I UNSA

Tout ça pour ça…  Et s’il n’en reste qu’un, serai-je celui-là ?

Lu sur AEF :  « J’ai pris la décision de ne pas fusionner les rectorats », déclare le ministre de l’Éducation nationale, le 31 janvier 2019, devant la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée. Jean-Michel Blanquer explique qu’il a pris finalement cette décision après avoir « écouté les acteurs et être allé sur le terrain ». « Chaque fois que ce sera pertinent, les services au sein des rectorats pourront avoir une échelle régionale », précise le ministre qui attend « un travail plus poussé » entre les rectorats. Il annonce aussi la création de postes de vice-chancelier.

Cette annonce, de fait prévisible depuis les déclarations sur la Nouvelle Aquitaine, nous renvoie ironiquement à ce nous disions depuis le début. Pourquoi fusionner là où un schéma de réorganisation faisant appel, sur tout ou partie des sujets, à une ligne hiérarchique claire de type préfectorale, serait suffisante ?

Cette annonce interroge également sur la pertinence du maintien de « l’Unique » de Normandie, qui deviendrait le seul contraint à un dédoublement épuisant, sans compter avec ce que pourrait être l’incompréhension des personnels face au maintien de cette exception.

Il est à remarquer ensuite que la création de postes de vice-chancelier (1 par région académique ?) va entraîner des dépenses supplémentaires même si la remarque peut paraître mesquine eu égard à l’importance intrinsèque et attendue de la fonction (exemple : un contrôle de légalité renforcée des établissements d’enseignement supérieur ) sachant que cette création est peut-être le fruit d’une demande voire d’une exigence de la ministre de l’enseignement supérieur, lassée qu’elle serait d’apparaître sur ce dossier plus comme une secrétaire d’État déléguée que comme une ministre de plein exercice…

Enfin, pour ce qui concerne nos affaires et sans faire de mauvais esprit, si dépense supplémentaire il y a, nous pouvons nous douter sur quels personnels pourraient être effectuées les économies.

 

Le 30 janvier 2019

Jean-Marc Bœuf,

Secrétaire général