OPALE / OPERA : la musique de l’avenir ?

OPALE / OPERA : la musique de l’avenir ?

Depuis plus d’un an, A&I UNSA attire l’attention de la DAF sur les incertitudes qui demeurent quant à la qualité et au déploiement des nouveau outils de gestion budgétaire et financière que sont OP@LE (qui doit remplacer GFC) et OPER@ (qui remplace GOSPEL).

S’agissant d’OP@LE, aux dernières nouvelles qui ont transité par des collègues engagés dans le dispositif, les déploiements prévus en septembre 2022 et septembre 2023 seraient abandonnés, suite au veto de la DGFIP qui considère qu’il ne peut y avoir deux comptes financiers sur le même exercice budgétaire, le prétexte de l’existence de deux systèmes d’information la même année n’étant à ses yeux pas recevable. Cette information qui tombe comme un couperet, est d’autant plus étonnante que nous avons cru comprendre il y a maintenant plus de deux ans, qu’une négociation avait été ou devait être conduite avec la DGFIP à ce sujet : tout cela ne fait pas sérieux.

Dès lors, l’avenir semble lourdement hypothéqué : Sans même revenir sur les difficultés d’ergonomie que pourraient encore poser le progiciel OPALE, comment le déploiement va-t-il pouvoir se prolonger correctement sur 2025 voire 2026 afin d’intégrer les 2500 EPLE prévus sur ces deux échéances ? Comment l’indispensable formation à un produit notoirement plus complexe que GFC va-t-elle pouvoir absorber l’ensemble des collègues concernés alors que déjà nous remonte de certaines académies le manque de places offertes en formation ?

Sur OPER@ nous avions obtenu des réponses qui se voulaient rassurantes mais qui étaient bien peu convaincantes sur le fond (voir notre article précédent : )

Or, aujourd’hui, si le produit a évolué, tout n’est pas résolu. Quatre problématiques en particulier semblent se poser aux établissements payeurs (mutualisateurs, GRETA…) : 

1ère problématique : Depuis janvier 2021, la  reprise des données historiques des contrats fausse toujours le calcul des droits aux congés, ce qui exige des vérifications supplémentaires chronophages ;

2ème problématique : le logiciel demeure peu fiable et demande une attention très soutenue obligeant à des opérations manuelles et non automatisées ;

3eme problématique : Des signalements remontés à l’intégrateur CGI, qui nécessitent sans doute des interventions facturables, demeurent sans réponses. Le ministère ne serait-il plus en mesure d’honorer financièrement le marché ?

4eme problématique : En corrélation avec la précédente, des évolutions promises par le ministère semblent reportées sine die faute de crédits disponibles.

Comme si cela n’était pas suffisant, des calendriers indécents affectent aujourd’hui certains GRETA dans la mise en place du progiciel.

Vous trouverez ici l’alerte que nous lançons pour nos collègues de GRETA aujourd’hui en « paye à façon ».

Sur OPALE et OPERA, c’est fort de ces constats et de ses revendications qu’A&I UNSA abordera la rencontre prévue avec la DAF du ministère le 8 novembre 2021.