Travailler en EPLE : pas à n’importe quel prix !

Travailler en EPLE : pas à n’importe quel prix !

L’étude Qualité de Vie au Travail nous le démontre : les conditions de travail se dégradent. Les personnels administratifs sont attachés à leurs missions mais un malaise persiste.

70 % des personnels travaillant en EPLE ont un sentiment d’appartenance à leur lieu de travail et 62 % se sentent soutenus par leur hiérarchie mais pas toujours écoutés. Les personnels se sentent bien en EPLE mais la charge de travail de plus en plus importante contribue à un épuisement professionnel.

Cette charge de travail se traduit par des dispositifs de plus en plus importants : PIAL, Cité éducative, Cordées de la réussite…

Une dématérialisation qui est censée simplifier les procédures pour les familles et les personnels : Bourse, Orientation, Affectation, Inscription. Plus de 40 % des personnels passent + de 3 heures par jour sur les outils numériques. Il faut se former, le plus souvent seul ou en sollicitant ses collègues, à cela s’ajoute l’information et la formation des familles. Tout cela prend du temps dans un contexte de manque de personnel. De nombreux EPLE ont fait leur rentrée sans secrétaire de direction, secrétaire d’intendance ou encore adjoint gestionnaire.

Notre sentiment d’appartenance, notre sens du service public font que nous avons fait en sorte que la rentrée se passe bien pour les élèves, les familles, les enseignants, mais à quel prix ?

Celui de l’épuisement professionnel.

Notre employeur doit nous donner les moyens matériels et humains pour exercer nos missions dans de bonnes conditions. Il ne doit plus y avoir de postes vacants à chaque rentrée scolaire.

A&I UNSA reprend l’initiative en demandant l’ouverture immédiate de négociations pour les personnels administratifs, adjoint.es, secrétaires, attaché.es.

Voir notre article : Madame et Monsieur les ministres, n’oubliez pas les « invisibles » !